Et si nous faisions notre part ?

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    « la technologie et la science moderne n’ont pas réussi a modérer la conduite des habitants de la planète »

    (Francisco Coloane)

    Cet été 2019 qui s’achève a été marqué par de fortes chaleurs : le mois de juillet a été le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde, juste au-dessus du mois de juillet 2016, selon les données du service européen Copernicus sur le changement climatique.
    En moyenne, sur la France et sur la saison, la pluviométrie est à ce jour déficitaire de plus de 10 %*.
    Sans parler des impacts sur la qualité de l’air….

    Dès décembre 2015, les accords de Paris adoptés lors de la COP21 et entrés en vigueur en novembre 2016, prévoyaient de limiter la hausse des températures à 1,5°C et le réchauffement climatique à 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, d’ici à 2100.

    Responsables, nous avons adopté quelques habitudes que nous imaginons vertueuses :

    • S’abstenir de partir en vacances avec une montagne de livres, privilégiant une liseuse ou une tablette,
    • Mise en place du  « zéro papier », préférant archiver les montagnes d’échanges numériques et rapports quelque part dans le cloud…
    • Privilégier les sessions de Digital Learning aux formations physiques

    Le remède contribue finalement peut-être au mal : un nouveau mode de pollution est apparu, la pollution digitale.
    Pour donner une perspective, si Internet était un pays, il serait le 3ème plus gros consommateur d’électricité au monde.

    A ce jour, 16 % de la consommation électrique mondiale est d’ores et déjà engendrée par le numérique, et elle va croître de 50 % en 2020. Le web et ses 2.5 milliards d’utilisateurs sont responsables de 4% des émissions mondiales de Co2 en 2019. 

    La rentrée est une période propice pour mettre en place des petits gestes d’écologie digitale, susceptibles de réduire la pollution numérique.

    Mieux gérer ses courriels

    – – – >  Selon l’ADEME, il y aurait entre 8 et 10 milliards de courriels échangés toutes les heures dans le monde. Or 1 Mo envoyé correspond à environ 20 watts, 7,5 grammes de fer (dû à la fabrication des serveurs des data centers) et 15 grammes de CO2 consommés.
    Avec près de 225 milliards de courriels échangés chaque jour, l’énergie utilisée fait frémir…

    + + + > Mais  la suppression de 30 courriels équivaut à économiser une lampe allumée pendant une journée.

    Fermer les onglets

    – – – >  Un onglet ouvert s’actualise en permanence, et fait tourner les datas centers, en consommant de la bande passante et de l’énergie

    Optimiser la consommation d’énergie de son Smartphone

    – – – >  Les applications ouvertes en fond de tâche consomment de l’énergie, ainsi que le BlueTooth, le wifi,  la localisation, la 4 G…

    + + + > Sans revenir à l’ère des cabines téléphonqiues, il est possible de désactiver ou supprimer certaines fonctions ou applications quand elles ne sont pas utilisées.

    Diminuer la luminosité de nos écrans et les débrancher après recharge prolongeront nos batteries et feront diminuer les factures d’électricité.


    Stocker plutôt en local plutôt que sur des serveurs.

    Dans les autres habitudes à adopter pour contribuer à la rédaction de son impact écologique, deux sont à étudier :

    • Encourager le télétravail à hauteur de 2 jours par semaine, pour toutes les personnes qui utilisent leurs véhicules pour se rendre sur leur lieu de travail, et habitent à plus de 10km de  celui-ci.

    • Favoriser les covoiturages de collaborateurs dans les entreprises (ce qui implique de généraliser des horaires de travail assez fixes mais peut-être flexibles pour échapper aux heures de forte circulation).

    Il est désormais de notre responsabilité de « faire notre part »…


    Sources :

    Communiqué du service européen Copernicus sur le changement climatique

    *Météo France, moyennes de référence de 1980 à 2010

    The Ecological Limits of Work-final/ Think Tank Autonomy – avril 2019

    Ines Leornarduzzi / Digital for the Planet

    La légende du colibri, Pierre Rabhi


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